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Conte multiforme
24 février 2008

1


1.

lekabi@hotmail.fr


image1Au début du commencement,

il était une fois un petit garçon qui s’appelait BIGOUGNIOU.

Aujourd’hui il habitait très très loin dans la brousse mais hier il résidait encore en ville: il avait connu les feux de la ville; les lumières qui scintillent et les néons qui font mal aux yeux; le marché de Noêl et l’invasion des bonnets rouges; la construction du Tram et les folles équipées en Rollers. Il avait connu aussi Dame Internet et ses charmes….mais depuis qu’il vivait dans la brousse, ambiance du soleil, il avait certes des loisirs mais il lui manquait de pouvoir communiquer avec ses amis. Il avait tenté de lancer des signaux de fumée, mais ceux-ci restaient désespéramment sans réponses: ses amis ne devaient pas regarder le ciel assez souvent ou alors les feux des lumières de la rampe de la ville obstruaient leur vue…

Il se sentait seul, surtout pour faire des concours de blagues: il gagnait toujours et les rhinonéros manquent d’humour. Mais Dame Heureux Hasard était une globbetrotter invétérée: un jour, BIGOUGNIOU la rencontra au bord du Lac du Kahié. Il aperçut sa frêle silhouette au loin et lui qui n’avait plus vu d’autres être humain depuis des lunes et des lunes, en fut chaviré: son cœur s’emballât:

serait-ce possible qu’enfin sa solitude soit rompue?


t_t_manu_danseuse.jpeLa Dame semblait affairée. Certainement, comme toutes les Fées et les Elfes, devait elle méditer sur quelque secret du monde que seuls les initiés pouvaient percevoir…. Il ne sut pas au premier abord que c’était elle; d’ailleurs il ne soupçonnait même pas son existence: il n’avait jamais rencontré que sa Sœur pûinée: Dame Roue de la fortune, capricieuse et rieuse comme un piranhas en septembre.

En s’approchant avec déférence, il lui dit d’une voix hésitante:«Et bou diou, vo fot koa , savé pas ka dé crokodil? ».

Certes, BIGOUGNIOU n’avait jamais pu se départir de son accent natal, mais en ces contrées reculées, les insectes ne lui en tenaient pas rigueur.

La gente DAME répondit:

« Mais putaing, cong, tu vois pas que je fais ma lessive, qu’elle pègue sous toutes les coutures et que j’ai plus rien à me foutre sur le cabestan??!! ».

ET DONC....ET DONC....



irondelle_stri_e_

Choix 1:
La Dame du Heureux Hasard cessa cependant de s’activer et sortit de son sac en toile TAT’IIII, une sorte de bracelet sertis de pierres précieuses qui brillaient sous les rayons astraux. Elle le tendit à notre jeune héros en lui disant:






dark1Choix 2:

BIGOUNGNIOU fût un peu déconcerté par cette réponse: il ne se doutait pas que même les fées lavaient leur linge. Il en fût si perplexe, qu’il continuât son chemin, en méditant sur certains paradoxes.





pap_bleus1Choix 3:
BIGOUGNIOU fût immédiatement subjugué par cette voix enjôleuse, aux paroles si douces. Il se proposa de l’aider à faire son linge:
«C’est t-y qu’à deux c’est plo fastoche » , lui affirma-t-il d'un air convaincant.


 




 

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